Une reprise est un morceau existant et qu’un autre interprète que son créateur (au sens interprète original) rejoue, de façon similaire ou différente. Pour la musique classique, on parle d’interprétation et non pas de reprise (ce terme étant alors synonyme de dans une œuvre musicale). Le mot « reprise » a également une signification très spécifique en matière de facture d’orgue. On parle aussi de version (mais elle peut être interprétée par le même artiste). On utilise aussi le terme de reprise, en un sens plus littéral, lorsqu’un morceau figure une deuxième fois sur un même album. Les morceaux repris sont le plus souvent des morceaux de la musique populaire. Dans le jazz et le blues la reprise est une pratique habituelle ; pour les titres les plus repris, on parle de standards. Contrairement à la pratique des autres musiques populaires, où la reprise s’appuie sur la mélodie, en jazz la règle est plutôt de s’appuyer sur ce qu’on appelle une « grille d’accords » ou grille harmonique, celle du thème repris, le reste de la reprise étant une invention mélodique autour de ce thème. Il y a plusieurs genres de reprises : celles , on « reprend » un morceau existant tel quel, sans en changer la mélodie et les paroles, même si on peut en modifier les arrangements ; C’est souvent le cas des « tubes de l’été », comme peu de gens connaissent le nom de l’artiste original, d’autres artistes en profitent pour sortir leur propre version quasi identique à l’original. De plus, ces versions se retrouvent souvent dans les compilations car elles coûtent moins cher que l’original ; Exemples : Macarena, / Original : ; La Bomba : / Original : ; Gasolina : Papa AP / Original : . les adaptations musicales (avec ou sans reprise des paroles) où les arrangements concernent aussi la mélodie (par exemple, la reprise de chansons des Beatles par Cathy Berberian ou celle des mêmes dans le style choro du Brésil) ; les adaptations textuelles non parodiques, dans la même langue ou en traduction ; dans ce cas on parle aussi d’adaptation. La pratique de l’adaptation fut très courante dans les pays non anglophones, dans le domaine du rock et de la pop de la décennie 1950 à la décennie 1970 ; en sens inverse, une des chansons parmi les plus souvent reprises en anglais puis par la suite dans de nombreuses autres langues, , est l’adaptation de la chanson française Comme d’habitude créée par Claude François ; les parodies, qui peuvent s’exercer sur la musique (version de par les ) ou les paroles ( de Weird Al Yankovic parodiant de Michael Jackson). Certaines émissions de radio comme le Festival Roblès puis Le 6/9 d’NRJ, Choum, ou certains groupes, comme Les Bidochons (textes humoristiques sur des chansons d’artistes connus), ou les Punkles (reprises « punk » de chansons Beatles) se sont fait une spécialité des reprises parodiques. On utilise aussi ce terme pour faire un arrêt dans le morceau et reprendre à partir d’un endroit déjà joué. Les parodies comme reprises diffèrent de celles dues aux imitateurs, du fait que ces parodistes ne visent précisément pas à imiter leur modèle mais au contraire à s’en différencier, à créer le rire par le contraste plutôt que par la similarité. Il n’est pas rare que ceux qui font des reprises invitent l’artiste original à faire la reprise en duo avec eux. Voir liste Parfois la reprise est plus connue du grand public que l’original : voir liste. Parfois certains artistes font des reprises sous forme de « medleys » : (Le groupe s’en est fait une spécialité dans les années 1980.) Voir liste. Toute chanson peut être reprise librement et sans autorisation si les auteurs-compositeurs sont mentionnés dans les crédits, si l’œuvre est interprétée de manière conforme à la version originale du titre sans modification du texte ou de la composition, et si les droits SDRM sont acquittés et reversés aux auteurs-compositeurs via la Sacem. Ainsi, s’il a des droits sur l’enregistrement de ses chansons originales, l’artiste-interprète qui n’est pas auteur-compositeur n’en a aucun sur les éventuelles reprises.